Pas d’entraînement ce matin, en mon âme et conscience. Pas de culpabilité non plus.
La fatigue est là. Peu dormi.
Et un genre de détermination est là aussi. Quelque chose de nouveau. Fort agréable.
Les émotions sourdent en moi. Les questionnements bourdonnent.
Être sûr de soi mène-t-il au péché ? Ce qui est sûr c’est que ne pas l’être mène à l’inactivité et à la stérilité. Donc au péché.
Il y a probablement un juste milieu.
Je vais continuer la prière et essayer d’ordonner tout cela.
En ce moment j’aime la vie et j’ai l’impression que Dieu me travaille, malgré mes reins qui me brûlent. C’est très curieux.
Je ne sais que penser.
Naren, ce matin, sans rien dire, m’a préparé des toasts au sucre.
Puis il m’a demandé pourquoi je n’étais pas à la boxe. Sa sincérité m’a touché.
En fait, il est un peu bourrin. C’est un gars. Il bosse toute la journée, du matin au soir, et ce n’est pas le roi ni des fourneaux ni des causeurs.
Je me gave de Bible.
Je ne comprends rien à ce monde, rien à cette société.
Je crois en la générosité de mon père.
Sur mon scooter, l’air me parait plus frais que d’habitude. Et il est vrai que depuis quelques jours, mon nez se libère, des odeurs depuis longtemps oubliées me reviennent peu à peu. C’est très agréable. Je reviens avec un café 7/11 et de quoi me faire des toasts au sucre.
J’ai l’impression d’être une machine à dépenser du fric et à écrire des conneries.
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