Journal d'un aventurier de la barque

et autres chroniques des deux cités.

Il est bientôt quatorze heures. Quel bonheur ce café, quel bonheur…

Sinon, encore une nuit horrible, bien pire que la précédente: je suis malade et n’arrive à respirer que difficilement.

Endormi vers vingt-deux heures trente, réveillé à minuit. Puis nuit blanche.

Cela fait quatre nuit en dette de sommeil. Je suis fatigué et dégoûté. J’ai zappé le cours du matin. Un coup énorme pour le moral. Dur.

J’ai fini par m’endormir vers six heures puis j’ai somnolé jusqu’à midi trente.

Au réveil la réalité cogne à la porte: je n’ai pas une tune. Je suis malade. Ma fiancée arrive dans un peu plus d’un mois. Et la deuxième journée de cours je la zappe.

Je suis en train de subir de fou.

Bref… je vais m’accrocher au double chapelet par jour, suivre les cours et voilà.

J’ai peur de perdre la foi. J’ai peur tout court.

Ah, j’ai pu acheter de l’au, des mouchoirs et un tour de cou. J’en ai également pris un pour ma chérie pour quand elle viendra. À cette idée je suis heureux.

Puis je pars retirer mes derniers cent cinquante euros. Mes comptes sont à 0. Et cela ne fera même la moitié de ce que je dois à la gym (environ quatre cent vingt) si je veux faire ne serait-ce que quatre semaines chez eux.

J’ai « envie » de tourner le dos à la religion mais cela ne m’a jamais fait que m’abaisser.

Et cela ne m’a jamais rendu riche.

Je dois mettre en place une stratégie.

Je sui en train d’écrire quand Hugo arrive. Hugo, c’est le mec de la cabane d’à côté. C’est mon compatriote qui fait chanter ces dames entre deux heures et le lever du soleil. Il parait qu’il était boulanger… Là, il développe une app.

Et il fait de la boxe thaï.

Il connait bien là où je vais mais il a arrêté. Il me parle d’une autre gym, plus traditionnelle, moins chère. Mais surtout très qualitative: il n’y a que quelques élèves et tous locaux.

Je décide d’aller tester cet après midi. Si ça me plait, je terminerai la semaine dans la gym où j’avais prévu d’aller et à qui j’ai versé des arrhes puis je ferais la transition.

Sinon… et bien j’aurais essayé.

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