Le scoot couine un peu

Encore une nuit spéciale, tout de même: endormi par surprise vers vingt heures, puis réveillé à vingt-deux. Je me rendors puis me réveille à minuit.

Impossible ensuite de retrouver le sommeil alors chapelets. Puis l’évangile à bras le corps, de M. l’abbé Laguérie. Lever cinq heures. Chapelet, rasage et feu.

Retour huit heures trente huit. En notant l’heure je comprends pourquoi il y a tant de moustiques. C’est la vague du matin.

Je reviens de mon premier cours dans la gym d’à côté. J’ai pris spécialement ce logement pour pouvoir m’y rendre rapidement mais avoir tout de même mon intimité. Pour pouvoir faire des coupures.

Je suis encore sous l’émotion, décuplée par la fatigue et la petite dose de sport que je viens de me prendre. C’était un bonheur! Et le retour en scoot, ensemble full denim… grisant!

Je repense à cette nuit. Quel angoisse de se réveiller seul. C’est un sevrage curieux.

Et pourtant, après la prière, ça va… ça doit être une grâce, cette opportunité.

Je t’aime ma chérie.

ah, et le scoot couine un peu.

L’après midi je reviens à la gym. Encore plus de monde que le matin. C’est plein, bondé, blindé. Peut-être est-ce dû à un turn-over saisonnier des élèves?

Je rentre et me gave de sucreries. Peut-être pas une bonne idée.