Soonkilahuaitom

Un nom qui restera gravé dans ma mémoire.

Je suis arrivé, ça m’a plu direct. Un mix entre le far west et l’armée.

Trois pax dans un ring magnifique au fond d’une salle simplement couverte d’un toit.

Le coach et deux élèves. Et ça tape. Régulièrement. Et ça souffle en tapant. Et le claquement du genou contre le plastron résonne, au rythme des cris du boxeur, encouragé par le coach, qui m’a vu venir depuis longtemps mais qui reste concentré.

C’est ça que je veux faire. Je veux faire ça. C’est pour ça que je suis là.

Mes doutes sur quelle gym choisir s’évanouissent. Je n’arrive pas encore à retenir ni prononcer le nom de cet endroit, mais c’est là que j’irais.

Le cours d’essai fini de me convaincre.

Personne ne parle anglais, ou peu. Mais on se comprend. Je remplis le formulaire.

Dans mes objectifs d’entrainement j’hésite un peu mais je coche les trois cases: fitness, découverte, combat.

Advienne que pourra mais ce qui est sûr, c’est qu’il sont sérieux. Et qu’il n’y a pas un seul farang sinon moi.

La séance était intense. Cela a commencé par un footing. J’ai poliment décliné l’offre de rester trottiner sous le hangar pendant que les autres partaient pour courir en plein soleil. Non non non, je suis venu pour goûter la vraie saveur les frérots.

Trente minutes pour cinq kilomètres et demi.

Puis corde à sauter. La corde à sauter la plus lourde qu’il m’ai été donné de faire tourner. Un épais tuyau avec deux poignées de porte en bois aux extrémités. Avec une corde « classique » je tourne plus d’une heure facile. Là, pour dépasser les deux minutes c’était la guerre. Et quand elle claque le pied celle là, ton ongle à de bonnes chances de sauter.

Enfin… après quelques minutes de cordes, quatre rounds de sac, quatre rounds aux paos, puis quatre rounds de sparring avec un petit.

Le tko n’était pas loin, aux paos.

Incroyable cette séance! Super sympa. Respectueux. Familial.
Il y a même une mama, probablement la femme du head coach, qui est venu donner quelques conseils sur le middle, et est venue joindre le geste à la parole pour illustrer ses propos. C’était incroyable.
Et nous étions si peu! Et pas un seul farang!

Merci Seigneur. Hâte de guérir tout de même car je peine encore un peu à respirer.

Et merci Hugo, la divine providence et la sainte vierge.