Journal d'un aventurier de la barque

et autres chroniques des deux cités.

Et voilà.

Merci Seigneur.

J’encaisse l’effet du double cheese and bacon sur mon organisme et je me prépare à lutter contre la somnolence.

La terrasse est chaude et ombragée, et un peu en périphérie de cette île artificielle qu’est le centre commercial Polygone.

C’est encore calme ici, à cette heure ci. On y entend sans forcer, les grillons, la M336, et une partie de tennis.

Joli temple de mammon, plutôt aéré. Avec ses gardes, ses prêtres et bien sûr, ses fidèles.

Le casino est au centre, évidemment.

Et l’entrée est gardée par une construction représentant un crâne en boîte, qui n’est pas sans  rappeler le court métrage d’animation In-Shadow – A Modern Odyssey.

Au cas où nous aurions un doute, quelques sculptures troublantes, sont semées ici et là, en indices, pour l’ignorant quidam. 

Et certainement, ceux qui se disent sans dieu, ouverts, libres, heureux (qui viennent ici car ce qu’ils pourraient trouver chez leur voisins, dans leur foyer, dans un parc ou dans une église ne les intéresse pas, à moins évidemment que cela ne se consommasse), en tombant sur une de ses immondices, doivent se convaincre que c’est du dernier bath.

Si ce n’est pas un sortilège ou une hypnose de masse, qu’est-ce?

Et quelle est la part de libre arbitre de ce bétail humain ?

Comment peut-on croire que c’est naturel et sans conséquence de s’abrutir d’injustice ?

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